jeudi 12 juillet 2012

5. Propagation virale de certains contenus : Partie 2 : une réflexion individuelle


Personnellement, bien que je sois en faveur du et sois contre la censure infligée par certains gouvernements, comme ceux de certains pays d’Asie, j’ai le souhait utopiste que chaque Internaute qui partage une pièce d’information troublante prenne tous les moyens possibles pour s’assurer que les gens qui la visionneront auront dûment choisi de le faire. Je suis d’avis que l’information doit être « clairement étiquetée ». Faute d’empêcher la transmission de certaines données, cela pourrait contribuer à en ralentir la transmission.

Une inquiétude subsiste au niveau du respect des victimes et de leurs proches, dans les cas ci-haut mentionnés. Peu importe l’opinion que l’on a du contexte de l’action démontrée, il ne faut jamais oublier l’impact que ce partage planétaire peut avoir sur les membres survivants de cette personne. Quelque part sur le Web intemporel, une parcelle d’information sera toujours là pour leur rappeler un moment douloureux.


J’invite tous et toutes à réfléchir à deux points. D’abord, tout ce qui est publié sur Internet y reste inscrit pour une durée indéterminée, voire pour toujours. De plus, tout ce que l’on publie sur Internet devient, d’une façon ou d’une autre, hors de notre contrôle. Nous ne pouvons pas parfaitement et entièrement contrôler qui a accès aux données que l’on partage ici et là, ni ce qui en sera fait. 

C’est pour ces deux raisons que je suis convaincue que chaque partage sur Internet doit faire, en amont,  l’objet d’une sérieuse réflexion.


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